Alors que nous nous regardons nous observer, amenés de plus en plus à banaliser l’inacceptable/insoutenable, nous évoluons dans des contextes sociaux discriminants classifiant et divisant en deux groupes mondiaux les personnes légitimes des illégitimes, à leur tour subdivisé en sous-groupes nationaux, locaux sous la dynamique induite par la pensée dominante dont sont dépositaires les détenteurs du capital politique, économique, symbolique motivés par leurs velléités impériales de domination ethnique, de genre, financière, écologique, etc. Traqués, les personnages figurés dans les tableaux se parent des masques de l’anonymat à l’image des tragédiens grecs afin de se reconnecter avec un espace de liberté où être reconnu, catégorisé, classifié n’aurait aucun sens et serait impossible du fait de la chose masquée recouvrant le masque social. L’anonymat ne constituerait-il alors pas notre seul salut ?